TZEL ETZ TAMAR |
Tsel ets tamar | Ombre du palmier |
Tsel ets tamar ve’or yarei’ach Oumanginat kinor taksim et halev. Oleh batslil ro’eid, bokei’a, Miméitarim nishpack ke’ev. Nagen kinor, nagen shirecha, Ma rav hachoshech vehasheket saviv. Manginotecha yashkichu et sivli. | L’ombre du palmier et le clair de lune Et la mélodie du violon enchantent le coeur. Le son en croissant, tremblant, se divisant, Des cordes jaillit la douleur. Joue violon, joue tes chansons, Comme sont grands l’obscurité et le silence tout autour. Tes mélodies feront oublier ma souffrance. |
Nagen, nagena Lekol tslilecha ma na’im hu hachalom. Nagen, nagena Shma yarei’ach et koli sham bamarom. Oy lama, lama, Bisfatcha hiksamtani ? Libi kavashta va’azavtani Ohev, ko’ev vessovel. | Joue, je t’en prie joue, Ta sonorité rend le rêve plus agréable. Joue, je t’en prie joue, Lune, entends ma voix, là-haut dans les cieux. Oh pourquoi, pourquoi, Me charmes-tu avec ton langage ? Tu as conquis mon cœur et tu me laisses Aimant, blessé et souffrant. |
Nadam kinor nechba yare’iach, Ouvadmama hed mangina od nishma. Al ma velama, El yodei’a, Al ma olam achzar vera ? Be’arpilei avar tofia Dmout ahouva, tavei panim moukarim. Kinor yashmia shai zichronot ko ne’imim Nagen, nagena... | Le violon est silencieux, la lune cachée, Dans le silence, on entend encore l’écho d’une mélodie. Pourquoi et pour quoi, Dieu seul le sait, Pourquoi le monde est-il si cruel et mauvais ? Hors du brouillard du passé apparaîtra Une figure aimée, les traits d’une face familière. Le violon répandra un cadeau de souvenirs si agréables. Joue, je t’en prie joue,... |